Après l’annulation de la Bosnie deux années de suite, place aux Pays-Bas.
Des cyclos de toute l’Europe s’y sont donnés rendez-vous, mais principalement des français, il faut
bien le dire (1035 exactement, 250 polonais, le reste étant anecdotique). Meppel, au nord des Pays-
Bas.
L’organisateur ne s’occupant pas de l’hébergement, sauf si vous êtes en camping-car, caravane ou
tente auquel cas le stade de Meppel vous est réservé, il faut se débrouiller. Viviane et moi-même
étions dans un hôtel à 14 km du Village-accueil (le stade), ce qui nous a fait trente km à effectuer
chaque jour de plus que les autres participants !
Nous avons d’ailleurs eu un mal fou à trouver -et à nous souvenir de- notre chemin pour aller de
notre hôtel au Village-accueil et en revenir. Il faudra attendre mardi soir pour bien l’intégrer et ne
plus se tromper ! Rageant quand on a déjà 140 km dans les jambes…
Trois parcours de longueur différente étaient proposés chaque jour, sans fléchage. La base des
parcours était le système néerlandais très bien fait qui combine des numéros à chaque intersection
et des cartes à chaque nœud principal. Le mieux étant le GPS bien sûr, mais ceux qui n’en avaient pas
ne galéraient pas du tout grâce à ce système unique de N° et de nœuds.
Tous les jours, nous avons profité du calme et de l’incroyable sérénité qui se dégage de la campagne
néerlandaise. Tout est impeccable. Les villages, les maisons, on dirait des décors, des villages et
maisons-modèles, on croirait que le Président va venir faire une inspection ! Même les fermes sont
propres, paysagées, sans vieux matériel abandonné ni tas de sacs d’engrais dans les cours, mais du
gazon et un petit chalet pour vendre en direct ses produits.
Par contre, les fermes d’élevage sont énormes. Les stabus, les espaces d’ensilage sont immenses
(mais propres).
Peu de voitures (déplacements en vélo plutôt) et circulation à 60% sur des pistes cyclables parfaites
(propres, sans graviers ni racines ni verre). Même en forêt, il y a des pistes cyclables. En échange, de
nombreuses routes sont interdites aux vélos.
Par contre, la nature étant totalement exploitée (des champs, des prés, des canaux), il est difficile
d’être surpris par les paysages. On pourrait dire que c’est un peu toujours pareil (mais tellement
tranquille !). De plus, la campagne étant parfaitement plate, on pédale du début à la fin et toujours
sur la même fréquence. C’est assez étrange, il n’y a jamais de changement de rythme.
Temps magnifique et doux (canicule en France), juste de la pluie le 1 er jour le matin.
Nous avons retrouvé pas mal de cyclos que l’on connait de séjours antérieurs, c’était sympa.
Bilan chiffré : 687 km en 6 jours. On en a bien profité.
À bientôt,
Franck